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Revers de réalité, envers du décor, Alice de l’autre côté du miroir

Publié le par Cédric@conscious_soul

De ce qu’on voit, de l’imaginaire, de ce qu’on en fait….Et tout tuot tE…

 

On a tous la même réalité. Comment expliquer que, pour certains, tout soit fabuleux ? Est-ce un dérèglement hormonal, sentimental, intellectuel qui montre aux auteurs les différentes facettes des choses ? Comment expliquer que certains voient ou ressentent ce que les autres ne voient pas ?

Je suis pas la meilleure personne à qui poser la question en fait.

J’ai toujours été ce gosse, la tête dans les nuages, qui peine à se concentrer sur ce qui l’entoure. Ce gosse qui voyait des histoires se créer sous ses yeux sans qu’on l’y aide. Je me rappelle que le pire c’était à l’école, le cours d’histoire par exemple. On me demandait de me concentrer pour mieux retenir les choses. Là, il y avait comme un problème. On me demandait de me projeter et dans le même temps, de me concentrer sur les histoires qu’on me contait. Mais comment font les gens pour ne pas imaginer ces scènes ? Et comment les retenir s’y on ne se les approprie pas ? Essayez à dix ans d’expliquer ça à un prof ou à vos parents.

Problèmes de concentration. Tu m’étonnes !

Je voyais les batailles comme si j’y avais été, la vie normale de la Grèce antique ou de l’Egypte des pharaons. Tout ça, je l’ai vu. Et je me rappelle de ces images que j’ai crée, comme de certains de mes propres souvenirs.

J’en suis venu à certains moments à tellement imaginer d’histoires, que pour m’endormir, je devais m’imaginer en bibliothécaire rangeant ses dossiers. Des dossiers inachevés. Jusqu’au jour où j’ai vraiment pris la décision de les écrire.

Le problème c’est la vitesse d’écriture. La purge prend du temps. Il y a trop de dossiers. Certaines histoires que je n’ai pas encore écrites vivent en moi depuis vingt ans.

C’est malheureux à dire, mais je ne comprenais pas comment vivre avec tout ça. Pour moi, je n’étais pas naturel, pas normal.

Alors que je vivais juste des deux côtés du miroir.

Ma vision de la vie « réelle » et celle que je m’imaginais se confondaient sans cesse. Je pouvais pas avancer.

Le plus beau c’est qu’aujourd’hui, je n’ai plus besoin d’imaginer ma vie. J’imagine des histoires qui nourrissent ma vie par ce qu’elles impliquent pour moi, ce qu’elles m’apportent. Et ma vie se déroule. En vrai. Mon imaginaire n’en ai que plus libre, ma réalité plus réelle. Ce que ça m’a apporté, le sens d’être sur le fil du miroir, et d’en avoir conscience, c’est juste magique. Je suis en apesanteur, quand je le souhaite.

Après, c’est sur, c’est quand même pas tous les jours facile à gérer. Surtout pour ceux qui vivent avec moi. Une idée, une image dans une conversation, et je ne suis plus là. Je ne projette plus ma vie. Je la vis, mais mon imaginaire est une partie de moi. Tout autant que ma voix ou mes bras. Je peux m’offrir toutes les vies, sans avoir à payer un centime. Le problème qui reste c’est que parfois ces vies m’appellent, crient pour exister. Et je sais que ce sera compliqué tant que la purge ne sera pas terminée.

Mais à choisir, je n’échangerais ces champs de possibilités pour rien au monde.

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C
It is amazing to know the story of that kid. He just inspired by his surroundings and people and written a wonderful story. I would like to thank you for your nicely written post, its informative and your writing style encouraged me to read it till end.
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C
Thank you too ,and so much, for reading it till the end. Really, I'm glad it pleased you. Excuse my english it is a little rusted. Please tell me, how did you find this page?