ça commence bien...

Journée morne.

Outre le fait qu'il manque déjà une page à un blog journalier vantant l'importance d'être constant....

C'est bien d'avoir de l'espoir.

Faut pas croire, vouloir écrire c'est un parcours du combattant. Ou une course dans un marécage, plus tu te débats, plus tu t'enfonces. S'enfoncer est bien le terme qui convient d'allieurs, quel paradoxe est-ce de dire que l'écriture élève. Parce qu'il faut être franc, tout le monde est capable d'écrire. Et ce qui s'apparente aujourd'hui à de la littérature est en fait, souvent, de la masturbation intellectuelle. On m'a dit un jour que pour pouvoir écrire quelque chose d'intéressant, il fallait vivre. Mais si tu vis, abandonnant peu à peau ton Ego quand écris-tu ? Et surtout comment trouver de l'intérêt dans le fait de partager des états d'âmes qui te sont propres et dont tu sais qu'ils ne concernent que toi ?

Bref (dédicace), une fois de plus le serpent qui se mord la queue fait surface dans le marécage. L'équilibre est très délicat. C'est super beau à observer. Moins à vivre. Et le parcours du combattant recommence...

Mon Dieu que se plaindre est doux. Qu'il est bon, par ce temps et en cette saison, de se complaindre en nostalgie et en vieilles habitudes.

Mais qu'est ce qu'on se fait chier...