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Niveaux de lecture

Publié le par Cédric DOUMERC@conscious_soul

De ce qu’il y a entre les lignes. Ou pas.

Dans mon écriture, j’essaie de garder une ligne de conduite. Peu importe de quoi traite mon écrit, le plus important est qu’il soit simple à appréhender, facile à comprendre.

Je ne parle pas de pauvreté de vocabulaire, simplement de netteté des images.

Quand je termine un texte, peu importe de quoi il s’agit, je suis – comme la plupart des auteurs, je pense – persuadé que ma pensée est claire. Quel doux rêve mes amis ! Quel orgueil !

Il y a TOUJOURS différents niveaux de lecture.

Personne, excepté l’auteur lui-même (et encore) ne sait réellement ce qu’il a voulu dire. Tout est relatif en ce monde, croire qu’on puisse être compris par tout un chacun est une erreur.

C’est aussi ce qui fait la beauté d’écrire. Et sa parfaite laideur, parfois.

On ne peut empêcher personne de se croire visé par un texte, que celui-ci soit positif ou négatif. On ne peut empêcher personne d’y voir autre chose que ce que nous avons voulu y mettre.

Quelque part, ça enlève un poids, ça permet à l’auteur de parler de tout et de rien, de tout le monde et de personne.

Mais pour cela, il faut accepter de ne pas être aimé de tout le monde. Pour cela, il faut accepter d’avoir échoué et d’avoir conduit ses lecteurs ailleurs que là où nous le voulions.

C’est pourquoi, par exemple, je me permets rarement de déposer des commentaires sur les blogs ou de répondre à ces commentaires.

La netteté du message.

Ceux qui me connaissent se tromperont rarement sur mes intentions. Mais parfois, malgré smileys et autres légendes qui me semblent pourtant claires, les messages sont mal perçus. Et je suis le premier à en souffrir.

Ne m’en veuillez pas si je n’ose pas vous répondre certaines fois. A vrai dire, c’est même pire si je suis touché par vos mots.

Ce n’est pas de la condescendance, loin s’en faut. Juste la peur que ma réaction soit mal perçue.

Il y a des mondes entre les lignes, des arcs-en-ciel, et des nuages. Des silences évocateurs, et d’autres qui sont destructeurs. Il n’est pas toujours aisé de les traduire.

Chaque mot a des valeurs et des nuances que nous exploitons à travers nos expériences et nos ressentis. Dans l’écriture comme dans la lecture. Le problème, c’est que dans le lien qui se crée entre l’auteur et le lecteur, il n’est pas de recul possible. Chacun prend ce qui le touche.

Il faut juste l’accepter.

Enfin, vous me comprenez…

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